Fatigue surrénalienne et périménopause : les signes à ne pas ignorer
- Sophie Carrera
- 28 juin
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 sept.

Tu dors, tu manges sainement, tu fais de ton mieux… mais tu es toujours épuisée ? Et si ce n’était pas “juste” de la fatigue ?
La périménopause n’est pas une simple parenthèse hormonale. C’est une vraie métamorphose intérieure, invisible mais bien réelle. À 45 ans, quand j’ai commencé à me réveiller déjà fatiguée, à avoir le cerveau en vrac et à me sentir à fleur de peau pour un rien, j’ai cru que c’était le stress ou un petit passage à vide.
Pourtant, en creusant un peu, j’ai découvert une vérité méconnue : la fatigue surrénalienne est une réalité, souvent ignorée, mais bien présente à cette période de vie.
Dans cet article, je t’explique pourquoi cette fatigue ne passe pas sur le long terme, quel rôle central tes glandes surrénales jouent sur ton énergie… et surtout, comment retrouver un équilibre naturel sans te culpabiliser.
Prête à comprendre ton corps différemment ? On y va.
Pourquoi la fatigue surrénalienne est-elle si importante à comprendre après 40 ans ?
La fatigue chronique pendant la périménopause n’est pas qu’une question de sommeil ou de nutrition. Elle est souvent liée à un déséquilibre hormonal plus profond, dans lequel les glandes surrénales jouent un rôle majeur.
Les glandes surrénales, perchées au-dessus des reins, sont chargées de produire le cortisol (l’hormone du stress), l’adrénaline, mais aussi une partie des œstrogènes et de la testostérone, surtout après 40 ans lorsque les ovaires ralentissent.
Quand le stress s’accumule avec la vie, la charge mentale, la pression professionnelle... ces glandes n’arrivent plus à suivre le rythme. Résultat : elles s’épuisent. Et toi aussi.
Mal comprise, ignorée ou mal diagnostiquée, cette fatigue peut pourtant être soulagée naturellement… si on en reconnaît les signes.
Voici 5 signes courants qui peuvent indiquer une fatigue surrénalienne pendant la périménopause :
Fatigue persistante, même après une bonne nuit.Tu as l’impression de te réveiller déjà épuisée. Ce n’est pas “juste” une mauvaise nuit : c’est ton corps qui tente de faire face à un stress sous-jacent permanent.
Fringales de sucre ou de sel.Ton énergie est instable, et ton corps cherche des raccourcis (chips, chocolat, pain…). C’est une stratégie d’urgence pour compenser un cortisol en baisse.
Brouillard mental. Difficulté à te concentrer, à t’organiser, à mémoriser… Le stress chronique associé aux fluctuations hormonales épuise littéralement ton cerveau.
Réveils entre 2h et 4h du matin. Tu te réveilles en sursaut, avec l’esprit agité ou le cœur qui cogne ? Le cortisol suit un rythme circadien, mais en cas de dérèglement… il fait des siennes en pleine nuit.
Hypersensibilité, irritabilité.Tu te sens à fleur de peau ? Quand les surrénales fatiguent, le cortisol devient erratique, et les autres hormones (comme la testostérone, qui joue aussi sur l’humeur et la motivation) chutent. Résultat : tes émotions partent en montagnes russes.
Alors, on fait quoi maintenant ?
D’abord, écoute-toi. Ce n’est pas “dans ta tête”, ton corps t’envoie de vrais signaux.
Pour soulager naturellement tes surrénales voilà ce que je te propose...
Voici quelques pistes naturelles validées par la naturopathie pour redonner un peu de souffle à ton organisme :
Réduis les stimulants : évite le café à répétition, les sucres rapides et les excitants. Ils épuisent encore plus les glandes.
Recrée une vraie routine de détente : respiration consciente, cohérence cardiaque, bains chauds, pause numérique le soir…
Adopte les plantes adaptogènes : ashwagandha, rhodiole ou éleuthérocoque peuvent aider à réguler la réponse au stress (toujours avec l’avis d’un professionnel si traitement en cours).
Priorise le repos profond : pense en “qualité” plus qu’en “quantité”. Moins de charge mentale, plus de récupération réelle.
Mange des protéines et bons gras à chaque repas : pour stabiliser l’énergie et éviter les crashs glycémiques qui sursollicitent le cortisol.
Et maintenant, comment te sens-tu ? Comprise ?
Tu n’es pas seule. Des milliers de femmes ressentent cette fatigue “diffuse” qu’on a tendance à minimiser. Ce n’est ni un manque de volonté, ni de la paresse. C’est ton corps qui réclame du soutien.
Commence par observer : combien de ces 5 signes reconnais-tu chez toi ?
Puis teste une première action : une journée sans café, une séance de cohérence cardiaque, un dîner riche en bons gras.
Et surtout : écoute-toi sans te juger.
Pour aller plus loin, tu peux découvrir d’autres ressources sur la périménopause, l’alimentation hormonale et la gestion du stress dans la rubrique dédiée du blog. Et si tu as des questions ou envie de partager ton expérience, laisse un commentaire. Ta voix compte.
Te sens-tu concernée par cette fatigue persistante ?
Pour aller plus loin :


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