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Préparer son corps dès 35 ans : la clé pour une ménopause plus douce ?

  • Photo du rédacteur: Sophie Carrera
    Sophie Carrera
  • 16 juin
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 sept.

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À 30 ans, on se sent encore jeune, libre, souvent portée par l’énergie des projets, de la maternité, de la carrière, ou tout simplement de la vie.

Pourtant, dans cette décennie où tout semble encore stable, le corps féminin commence à envoyer des signaux subtils. Rien d’alarmant, juste des ajustements discrets.

Mais c’est précisément là, dans cette phase où rien ne semble urgent, que l’on peut semer les graines d’un futur plus serein.

Car si la ménopause n’arrive officiellement que bien plus tard, ses prémices débutent bien avant 40 ans ! Et parmi les piliers santé à ne pas négliger : le renforcement musculaire.


Comprendre l’enjeu invisible

À partir de 35 ans, le corps commence naturellement à perdre de la masse musculaire. C’est un processus lent, souvent imperceptible au début, mais bien réel, 3 à 8 % de sa masse musculaire par décennie sans activité physique régulière.

Vous me direz, so what?


Attention, cette perte s’accélère significativement après 50 ans, notamment à cause de la chute des œstrogènes autour de la ménopause passant à 1-2% par an en cas de sendentarité.

C’est pourquoi renforcer sa musculature dès la trentaine et d’utiliser ce levier puissant comme “mis en jambe” en mode prévention santé.


Passé la périménopause, à l’installation définitive de la ménopause, on parle d'abord de perte musculaire puis de sarcopénie avec l'âge plus avancé.

Cette perte de muscle est accentuée, chez les femmes, par le bouleversement hormonale qui s’intensifie.


Ce qu’il faut savoir dès à présent, ce que l’on perd en muscle, on le paie parfois en énergie, en stabilité, en métabolisme et en douleurs articulaires.

À l’approche de la ménopause, ces signes peuvent se renforcer, comme un écho du corps à ce que l’on n’a pas suffisamment soutenu.


Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tôt pour agir. Bien au contraire : commencer dès maintenant, c’est offrir à son corps ce levier vertueux, une mémoire musculaire, une solidité intérieure, une base sur laquelle ce corps pourra s’appuyer quand les hormones joueront aux montagnes russes. C’est un vrai luxe passé 50 ans.


Muscler son corps, c’est préserver son équilibre

Il ne s’agit pas de devenir une athlète, mais d’intégrer le mouvement et le renforcement musculaire au poids du corps par exemple plusieurs fois par semaine.


Quelques 2-3 séances suffisent à créer un socle de vitalité :


  • Des exercices de renforcement au poids du corps ou avec de petites charges.

  • Des pratiques douces comme le Pilates, le yoga qui renforcent en profondeur tout en respectant le corps féminin.

  • Des temps dédiés à la mobilité et aux étirements, pour garder des articulations souples et prévenir les raideurs à venir.


Ce sont de petites habitudes qui, sur le long terme, font toute la différence.



Nourrir le muscle, au-delà du mouvement

Le muscle n’existe pas sans carburant. Et l’alimentation joue ici un rôle central. Un apport suffisant en protéines, qu’il soit végétal ou animal, est essentiel. Les œufs, les poissons, les légumineuses, le tofu, ou encore les volailles sont des alliés de choix.


Mais il faut aussi penser aux minéraux : magnésium, vitamine D, oméga-3... et surtout à l’hydratation. Boire suffisamment, éviter les sucres raffinés et les plats trop transformés, c’est aussi faire le choix d’un corps plus résilient, plus apaisé. mais toutes ces recommandations.



Ce que l’on fait aujourd’hui façonne demain

Il y a quelque chose de beau dans cette conscience que l’on peut agir en amont et cela reste ma philosophie.

On peut choisir de prendre soin de soi non pas parce que l’on va mal, mais justement pour continuer à aller bien et le plus longtemps possible.

Préparer son corps dès la trentaine, en tout cas là où vous êtes aujourd'hui, c’est un acte de douceur et de sagesse. C’est refuser l’idée que tout se joue plus tard, et au contraire, embrasser l’idée que chaque jour compte.

À l’heure où la santé féminine est encore trop souvent pensée comme une réponse aux symptômes, il est temps de redonner sa place à la prévention, à l’attention, à l’écoute de soi. Pour que la ménopause, lorsqu’elle viendra, ne soit pas une rupture, mais une transition, portée par un corps déjà prêt à traverser.


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